ESPRIT LA BAULE

Les 2 premiers bâtiments, A et B, de proportions similaires, viennent s’implanter au Nord, en recul de 5m minimum par rapport à l’avenue des Ribès. Ils sont répartis sur une fraction de la largeur de la parcelle, laissant des marges latérales d’au moins 3m de largeur par rapport aux limites séparatives et une percée visuelle centrale vers le cœur d’ilot paysagé. En second rideau vient s’implanter le bâtiment C. D’une volumétrie plus longue, celui-ci occupe une partie de la largeur du site, tout en laissant de larges marges latérales libres de plus de 6m. Côté Sud, la distance de 3m minimum est respectée et des jardins viendront agrémenter l’espace entre le bâtiment et la limite de propriété. Autour des bâtiments, une bande verte sera occupée par des jardins privatifs.

Des locaux annexes seront implantés le long de la promenade paysagère vers l’avenue des Chèvrefeuilles. Il s’agit de 2 locaux distincts, aux formes simples, accueillant des locaux vélos individuels. Un local transformateur public indépendant est également prévu le long de l’avenue des Ribes, côté Nord-Ouest.  

Le projet reprend des volumes et matériaux fidèles à l’architecture bauloise grâce aux toits à deux pentes en ardoises, et à l’utilisation de lucarnes. Sa hauteur de 7m à l’égout sur chaque bâtiment s’inscrit dans la limite autorisée par rapport au terrain naturel (secteur UBa – 7m), soit R+1+combles.

Les bâtiments possèdent des attributs et une écriture architecturale similaires, et notamment les 2 volumes sur rue. Côté avenue des Ribès, les lucarnes sortent de la façade et reprennent de façon plus contemporaine les codes de l’architecture vernaculaire. Accompagnées d’un système de pare-vue ajouré en bois qui s’élance le long de la façade, elles permettent d’y loger des balcons aux niveaux supérieurs au RDC. 2 types de lucarnes sont présents : à 2 pentes perpendiculairement à la toiture principale ou à simple pente en chien-assis.

En cœur d’ilot, le langage des lucarnes prend une autre forme. En retrait à l’attique ou alignées avec la façade, elles sont traitées à simple pente en chien-assis, dans un même matériau, et permettent d’offrir de beaux volumes dans les appartements sous combles.  

Au sud des bâtiments A et B, l’attique est positionné en retrait, dégageant ainsi une terrasse continue. De même, les pignons du bâtiment C sont en retrait et séquencent le bâtiment. Les extrémités sont traitées en toitures-terrasses, offrant ainsi de généreux espaces extérieurs aux logements, et permettant d’inscrire progressivement les volumes par rapport aux gabarits des bâtiments environnants. Des balcons, en saillie de 2m maximum par rapport aux façades conformément au PLU, viennent également agrémenter les façades et les appartements sur l’ensemble du projet. Le principe du projet consiste à créer des logements dans la continuité des maisons déjà présentes, en conciliant habitat collectif et écriture architecturale adaptée et respectueuse des constructions environnantes.